Après la traversée plutôt difficile de la frontière franco-italienne, nous arrivons dans la proche banlieue de Cuneo. Ici le climat est nettement plus doux que dans les montagnes et ça fait plaisir de retirer enfin les vêtements de pluie. Nous entrons assez rapidement en ville, parcourant une petite zone industrielle et une longue avenue bordée d'immeubles résidentiels pour finalement déboucher sur la grande avenue centrale de la ville.
Depuis une immense esplanade débute une longue rue aux larges trottoirs abrités sous des arcades assez typiques du pays. Là, entre les étales des commerçants et les vitrines des artisans, nous arrivons en plein milieu d'un attroupement de personnes vêtues à la manière des années cinquante. Des voitures d'époques sont disposées ça et là et les gens ainsi fagotés se massent sous les arches pour apprécier une cigarette ou passer des coups de fils avec leur téléphone cellulaire.
Il s'agit d'un tournage de téléfilm. Plusieurs semi-remorques pleins de matériels sont soigneusement stationnés à l'extérieur du champ de la caméra et les techniciens s'affairent à préparer les projecteurs pour la scène suivante. L'ambiance est assez étrange mais nous ne nous attardons pas trop. Nos objectifs, dans l'immédiat, sont de nous rendre à l'office de tourisme. En y allant « au culot » et en mettant en avant le caractère médiatique de notre projet nous espérons que quelques portes de la ville nous seront gracieusement ouvertes. Après tout, nous sommes aussi ici pour découvrir les patrimoines et l'office de tourisme semble être l'endroit le plus approprié pour nous aiguiller.
L'office de tourisme se trouve à deux pas de l'entrée de la mairie. Tandis que Mathieu et Sylvain s'installent sur un banc pour garder un œil sur les sacs, Caro et moi poussons la porte vitrée du local. Nous rencontrons alors Paola, la personne chargée de la direction de l'office. Au premiers abords elle nous semble assez sévère mais dès que nous l'avons entendu parler français elle a su nous mettre à l'aise. Nous avons pu donc lui exposer notre projet de manière concise et elle a manifesté dès le début un vif intérêt. Une chance pour nous ! Après quelques coups de fils, nous nous sommes vu proposés une visite gratuite du musée de la ville. De plus, pendant que nous découvrions les pièces archéologiques exposées, notre hôtesse persévérait au téléphone pour nous trouver un hébergement en ville. Bien décidés à profiter de la visite de la ville sans nos sacs, nous flânons un peu à la sortie du musée, accordant une demi heure d'attention au préparatifs du festival estudiantin qui allait se tenir le soir même sur l'esplanade voisine. Puis ce fut à Caroline de faire quelques préparatifs, notamment des boissons alcoolisée destinées à fêter son anniversaire.
Une fois de retour à l'office de Paola, celle-ci nous tend un petit papier griffonné et nous aiguille vers un hôtel situé à quelques rues de là. Cet hébergement allait bien entendu bien au delà de nos espérances et nous la remercions expressément. Nous récupérons nos sacs et, alors que nous sommes sur le point de quitter le petit bureau, elle nous tend un second petit papier. Elle nous explique alors qu'une table est réservée pour nous le soir même dans un petit restaurant à deux pas de l'hôtel et les gérants ont pour consigne de nous concocter un petit florilège des spécialités locales. Étonnés et ravis, nous remercions encore cette bonne dame et partons vers cet hôtel pour nous préparer pour le diner du soir.
L'établissement est plutôt élégant, bien que de standing moyen. Il se nomme "Hôtel Ligure", comme le nom de cette belle région Italienne dans laquelle nous venons d'entrer. Nous disposons de deux chambres et profitons des salles d'eau pour nous décrasser en profondeur, nous et nos vêtements malmenés par les semaines passés. Assez vite les chambres prennent des allures de camps de nomades. Les tentes encore mouillées par les nuits dans la montagnes sont montées et mises à sécher entre les lits, des cordes à linge sont tendues entre les poignées de fenêtre et les porte-manteaux et ploient sous le poids des t-shirts et autres chaussettes lavées une à une dans le lavabo de la salle de bain. Bref, la chambre devient très vite un joyeux capharnaüm mais nous profitons de ces instant de confort bien appréciés du mieux que nous pouvons. De pareilles occasions sont sans doutes rares, nous en sommes conscients.
Une fois lavés et vêtus des quelques habits encore propres et secs dont nous disposons, nous nous rendons à la nuit tombée à l'adresse du restaurant indique par Paola : le "Ristorante Vineria Lovera". Il s'agit d'un petit établissement à la devanture assez modeste mais coquette. Une fois à l'intérieur, une dame nous accueil et nous invite à nous installer autour d'une table ronde dressée dans une petite arrière salle. A cette heure-ci il n'y a pas encore beaucoup de client et nous obtenons l'autorisation de visiter les cuisines et d'y filmer quelques séquences.
Le repas se déroule dans une bonne ambiance. Les plats délicieux se succèdent, accompagnés de vins du Piémont et de Ligure. Une soirée plaisante qui conviendra particulièrement à la célébration de l'anniversaire de Caroline.
La nuit passée, nous prenons un bon petit déjeuné et empaquetons nos sacs, prêt à repartir. Le rendez-vous avec la deuxième équipe doit se passer aujourd'hui, devant l'office de tourisme. Ce sera donc sur les bancs situés devant le bureau que nous attendrons nos compagnons, profitant de la proximité pour remercier encore une fois Paola pour tout ce qu'elle avait fait pour nous.
Lorsqu'ils arrivent, Julia, Simon, Killian nous font part de la nuit assez désagréable qu'ils ont passé dans un ruine à l'extérieur de la ville. Avec une humeur taquine, nous leur racontons à notre tour ce qui nous est arrivé au cours des dernières heures et les présentons à Paola. Celle-ci s'empresse alors de réitérer son invitation, offrant deux nouveaux repas dans deux restaurants différents et une nuit de plus dans « l'hôtel Ligure », le tout, cette fois, pour sept personnes ( Wilfrid étant rentré à Paris quelques semaines auparavant).
Cette première expérience en pays étranger, malgré une introduction plutôt difficile lors du passage de frontière, s'avéra exceptionnelle et restera sans doutes parmi les plus agréable de toute l'Italie. Un grand merci encore à Paola pour son aide l'intérêt qu'elle a montré à notre égard.
Il s'agit d'un tournage de téléfilm. Plusieurs semi-remorques pleins de matériels sont soigneusement stationnés à l'extérieur du champ de la caméra et les techniciens s'affairent à préparer les projecteurs pour la scène suivante. L'ambiance est assez étrange mais nous ne nous attardons pas trop. Nos objectifs, dans l'immédiat, sont de nous rendre à l'office de tourisme. En y allant « au culot » et en mettant en avant le caractère médiatique de notre projet nous espérons que quelques portes de la ville nous seront gracieusement ouvertes. Après tout, nous sommes aussi ici pour découvrir les patrimoines et l'office de tourisme semble être l'endroit le plus approprié pour nous aiguiller.
Une fois de retour à l'office de Paola, celle-ci nous tend un petit papier griffonné et nous aiguille vers un hôtel situé à quelques rues de là. Cet hébergement allait bien entendu bien au delà de nos espérances et nous la remercions expressément. Nous récupérons nos sacs et, alors que nous sommes sur le point de quitter le petit bureau, elle nous tend un second petit papier. Elle nous explique alors qu'une table est réservée pour nous le soir même dans un petit restaurant à deux pas de l'hôtel et les gérants ont pour consigne de nous concocter un petit florilège des spécialités locales. Étonnés et ravis, nous remercions encore cette bonne dame et partons vers cet hôtel pour nous préparer pour le diner du soir.
Une fois lavés et vêtus des quelques habits encore propres et secs dont nous disposons, nous nous rendons à la nuit tombée à l'adresse du restaurant indique par Paola : le "Ristorante Vineria Lovera". Il s'agit d'un petit établissement à la devanture assez modeste mais coquette. Une fois à l'intérieur, une dame nous accueil et nous invite à nous installer autour d'une table ronde dressée dans une petite arrière salle. A cette heure-ci il n'y a pas encore beaucoup de client et nous obtenons l'autorisation de visiter les cuisines et d'y filmer quelques séquences.
Le repas se déroule dans une bonne ambiance. Les plats délicieux se succèdent, accompagnés de vins du Piémont et de Ligure. Une soirée plaisante qui conviendra particulièrement à la célébration de l'anniversaire de Caroline.
La nuit passée, nous prenons un bon petit déjeuné et empaquetons nos sacs, prêt à repartir. Le rendez-vous avec la deuxième équipe doit se passer aujourd'hui, devant l'office de tourisme. Ce sera donc sur les bancs situés devant le bureau que nous attendrons nos compagnons, profitant de la proximité pour remercier encore une fois Paola pour tout ce qu'elle avait fait pour nous.
Lorsqu'ils arrivent, Julia, Simon, Killian nous font part de la nuit assez désagréable qu'ils ont passé dans un ruine à l'extérieur de la ville. Avec une humeur taquine, nous leur racontons à notre tour ce qui nous est arrivé au cours des dernières heures et les présentons à Paola.
Cette première expérience en pays étranger, malgré une introduction plutôt difficile lors du passage de frontière, s'avéra exceptionnelle et restera sans doutes parmi les plus agréable de toute l'Italie. Un grand merci encore à Paola pour son aide l'intérêt qu'elle a montré à notre égard.
