Moi et Killian avons pu squatter une connection internet pour une duree illimitee, du coup je vais en profiter pour donner des news. Tout d'abords nous avons quitté Julia ce matin après une nuit passèe dans un champ de blé, à trois dans une tente deux place... pour se protèger essentiellements des assauts des nuées de moustiques et accessoirememt des ondées passagères. Julia est donc partie retrouver Wilfrid a Milan pour le weekend et doit nous rejoindre à Verone Lundi vers midi.
Moi et Killian avons donc gagné Mantova en stop. Une petite cinquantaine de kilomètres parcourus d'une traite grace à un jeune assez sympa dans une voiture toute neuve. On doit bien reconnaitre que depuis les derniers jours nous avons été plutot chanceux avec le stop. Julia en a un peu parlé dans ses dernieres news, mais comme elle devait faire vite la derniere fois je vais tacher de dévellopper un peu.
Je ne vais pqs trop m'étendre sur le trajet "avant Genova", qui s'est terminé dans une bonne galère en environnement urbain, avec une bonne nuit passée a dormir sur les bancs de la ville à la clé.Le lendemain nous avons rejoint l'office de tourisme d'où nous avons pu contacter France Bleue et dopnner notre interview. Le systeme de fonctionnement des cabines publiques italiennes ne nous permettent pas de nous faire rappeller, du coup nous devons impérativement trouver une ligne privée sur laquelle la radio puisse nous rappeller. Demarche qui s'avère assez difficile a rèaliser. Nous avons tenter de demander à France Bleu de nous payer des cartes téléphoniques locales, mais ils ne veulent pas. Du coup il y a plusieurs participants qui me suggèrent de ne pas poursuivre ce partenariat...je verrais comment ca évolue.
Après l'interview Michaela, l'employée de l'Office de tourisme, a contacté sa soeur, Loredana, qui nous a servit de guide pendant l'après midi et nous heberger chez elle pour la nuit. Nous avons meme pu beneficier d4un repas de soir assez copieux avec deux amis à elle: Pula et Papi.
Le lendemaim nous avons quittè Genova par l'Est et longeant plus ou moinms le littoral. Les nefliers d'ornement que nous croisions sur notre chemin croulaient sous leurs fruits qui agrèmentaient agrèablememt nous repas. La nuit suivante nous l'avons passè la nuit au bord de la mer, au pied de falaises au dessus de laquelle passaient une promenade et la route cotiere. L'endroit etait plutot agreable mais nous nous sommes reveillé le lendemain totalememt dévorés par les moustiques. Seul killian a semble-t-il echappé au festin de ces satanées bestioles... sans qu'on ne sache trop pourquoi.
La journée suivante nous avons continué le long du littoral. Les paysages etaient magnifiques: des falaises rongées de verdure tombant directement dans une mer bleue...j'espère que les photos de Killian rendront bien.
Nous avons atteint la presqu'ile de Portofino, plus précisément la plage de Punta Chiappa. Le terme de plage est peut etre un peu inapproprié puisqu'il s'agit d'un long cap rocheux mais le cadre etait magnifique. Nous y avons récolté des escargots de mer que nous avons mangè en accompèagnement de nos sempiternelles pates...fameux !
Par mesure de sécurité j'ai monté la tente. Je ne tenais pas a offrir un deuxième service aux moustiques. Julia et Killian ont préféré dormir dehors. Mon choix s'est avéré plutot judicieux car Julia a hérité d'une nouvelle collection de piqures. Killian quant à lui a encore épargné... il ne doit pas avoir très bon gout pour les moustiques, sans doutes.
Le lendemain nous avons regagné la route en espérant faire du stop pour nous rapprocher de Parma.Dès que nous fumes sur la route, une premiere voiture nous a conduit jusqu'à un village un peu gros au nord de la presqu'ile. Dès lors nous avons avancé un peu a pied, toujours pour mettre en pratique la fameuse théorie du mouvement de Julia, et un homme a fini par nous prendre.
Il s'appellait Ellio, il etait chirurgien thoracique et aimait parcourir le littoral entre Genova et la Spezia. Du coup il nous a fait beneficier de ses connaissances de la région, a commencer par le port de Portofino, le St Tropez italien ou Berlusconi possède un petit chateau. Il nous a ensuite offert le restaurant où nous avons deguster entre autre de la viande de chevreuil, des raviolis (succulent, pas grand chose à voir avec ceux que nous avons en France) et une sorte de fromage frais avec un coulis de chocolat ou de menthe. Après nous avons continué avec lui sur les routes sinueuses de l'arriere pays. Julia et moi avions un peu mal au coeur a cause des virages mais les vues aue nous avions étaient grandioses. Nous avons pus voir notament les villages de "Cinque Terre", des villages de plusieurs siècles perchès sur des falaises au dessus de la mer, classés au patrimoine mondial de l'UNESCO. Nous n'avons pu les voir que de loin, mais si vous avez l'occasion de passer par là, ca a l'air de valloir le dètour.
Ensuite, après une visite de la Spezia, Ellio nous a laissé à Eula, à la sortie de l'autoroute. Nous avons essayé de faire encore un peu de stop pour nous rapprocher de Parma, mais sans succès. Nous avons du nous résigner a passer la nuit sur place, sous le porche d'une eglise.
Le lendemain nous avons repris le stop pour Parma, Killian et Julia d'un coté, moi de l'autre. Nous nous sommes retrouvé sans problème devant l'hotel de ville. Nos impressions respectives quant au premier contact avec les gens de la ville étaient assez proches: Parme est une ville où les gens aui n'ont pas d'argent ne sont pas spècialement les bienvenus. Du coup nous n'étions pas particulierement motivé pour visiter la cité et nous avons passè la journée à glandouiller dans un parc au soleil. Le soir venu nous avons redouté un peu de devoir rèitérer l'experience du squattage de banc public de Genova. Les tentatives auprès des instances religieuses pour obtenur un toit pour la nuit s'étant avérées infructueuses. La solution s'est finalement débloquée lorsque nous avons rencontré par hasard deux algériens, Mohamed et Kader, qui attendaient leur repas devant un Kebab.
Après que nous leur ayions exposé notre projet, ils nous ont proposé de passer la nuit chez eux après nous avoir cèdè gracieusement le repas qu'ils venaient de commander. Nous avons beneficié d'une douche et d'un toit, le tout dans un climat de franche convivialité. Le lendemain Mohamed nous a offert deux cafès dans des bars et un plein sac de nourriture avant de nous saluer.
Nous avons passé le reste de la journèe a glandouiller dans un parc d'abord puis dans un stade à moitié desaffecté. Nous en avons profité pour faire des lessives. Puis en fin de journee nous avons pris la direction du nord pour nous rapprocher des routes de Milan et Mantova où nous devions nous séparer. Le problème de l'endroit où passer la nuit s'est posè encore. Nous avons dèpassèles bretelles d'autoroute, essuyé les vociférationhostiles de fermiers locaux qui ne voulaient pas voir debarauer près de chez eux des zonards avec des sacs-à-dos pour finalement declancher les alarmes d'un enorme complexe religieux reconverti en universitè catholique simplement en franchissant l'enceinte du batiment. Quant on compare ce type d'acceuil à celui offert par les deux musulmans de Parme, on est bien obligé de constater qu'il y a un rèel decallage entre les valeurs d'entraide et de partage pronées par l'eglise et les actes accomplis au quotidiens par ses représentants.
Voilà, demain l'autre groupe devrait arriver en ville. Une scène a été montèe dans le centre de Mantova, nous aurons peut etre la possibilité d'assister à un concert ce soir !
Voilà, desolé s'il y a des fautes, ici c'est des claviers qwerty, je galere a mort pour ecrire les messages
A bientot.
Thierry
