Portage appareil photo & camera
Cet article concerne les appareils volumineux et lourd type reflex et camera vidéo. Ces joujoux chères et fragiles doivent pourtant être amenés au cœur de l’action. Par conséquent la solution de leur portage est plus complexe qu’on pourrait penser au premier abord et aucune solution n’est pleinement satisfaisante. Et comme toujours le voyage au long-court mais en exergue les problèmes et les limites.
Les critères
Facile d’accès
Que ça soit pour la photographie animalière où les sujets sont généralement peu enclin à garder la pose ou bien pour la photo de portrait où l’on veut justement éviter que le sujet prenne la pose, faisant souvent perdre à la photo tout son nature, il est primordial que l’APN puisse être dégainé en une poignée secondes. Même dans le cas où c’est principalement la photo de paysage qui vous intéresse, avoir l’APN dans le sac à dos par exemple, vous fera pas fainéantise renoncer a prendre certains clichés et regretter la chose plus tard.
Pas de poids sur les épaules. Merci!
Si on shoot avec un compact c’est pas tellement un problème mais dans le cas d’un reflex pour peu qu’on ai un deuxième objectif le poids peut vite dépasser la barre des 2 kilos alors autant faire en sorte que la solution de portage épargne à nos épaules, déjà très sollicité, ce poids non négligeable.
Les solutions
À ma connaissance il y avait pas 36 solutions de portage de camera garantissant une rapidité d’accès satisfaisante. Il fallait avoir une sacoche fixé soit à la ceinture soit sur une sorte de harnais fixé à la poitrine. C’est cette deuxième solution qu’avaient adopté les Poussin pour Africa Trek.
Le harnais
La solution du harnais à l’avantage de permettre la fixation d’une sacoche très volumineuse et de limiter l’usure des matériaux (j’y reviendrait plus tard). Le gros désavantage est que le poids est sur les épaules. Et aussi que ce système à tendance à plus obstruer le champs de vision et dans les passages techniques une bonne visibilité sur ses pieds c’est important mine de rien. Autre petit désavantage est le faite que couvrir la poitrine d’une grosse sacoche et bien ça limite encore déperdition de chaleur que votre gros sac à dos et sa ventrale/pectorale limite déjà trop.
La ventrale du sac
On en vient donc à la solution ceinture: la visibilité des pieds reste correct, pas de poids sur le épaules et l’appareil reposant sur la ventrale ne couvre pas une des précieuses zones de déperdition. Au tout début de la marche, je passais la lanière de la ventrale du sac à dos dans le passant de ma sacoche. Le problème c’est qu’après plusieurs mois de voyage le poids de la sacoche ajoute une contrainte supplémentaire sur la boucle de la ventrale du sac. Boucles généralement en plastique et qui finissent par fatiguer et par se décrocher de manière intempestive, laissant choir le précieux chargement comme un sac de patate. Pour peu qu’on soit dans un passage bien abrupte et on peut dire au revoir à la boite à lumière. Les quelques chutes dont ce système est responsable a sans doute contribué à la mort prématuré de mon premier reflex.
Notre choix: la double ceinture
Elle offre possède toute les qualités requises et offre d’autres avantages qui compensent le faite que le système puisse être légèrement inconfortable au début.
- Elle permet tout d’abord d’y accrocher des accessoires, comme un objectif dans mon cas, ce qui serait pas tellement possible avec la solution “ventrale”.
- Ensuite elle permet de rehausser légèrement la sacoche en la faisant passé au-dessus de la ventrale, ce qui limite la faucheuse tendance que peut avoir la sacoche à venir frotter contre les … parties.
- Cela offre aussi l’énorme avantage de pouvoir tomber le sac tout en gardant le précieux gadget sur soi quand on sent que moyennement l’assistance ou l’ambiance du lieu. Sans parler du faite du pouvoir partir en quête d’image tout en laissant l’encombrant sac à dos dans un coin.
Cette solution induit également des usures prématurés mais qui ne portent guère à conséquences car limitées au rembourrage du dossier et au corps de la ventrale.
Il y a quelques points important pour le choix de la ceinture secondaire:
- Pour les sacoche lourde 2kg> il est important que la ceinture soit le plus large possible pour bien repartir le poids et gagner en stabilité.
- Il est préférable de choisir des tressages de fibres synthétiques non pas tant pour leurs habilités à sécher rapidement que pour leurs meilleurs résistances à l’abrasion.
- Il aussi est important d’éviter soigneusement toutes les boucles en laiton ou en acier car exposé en permanence à la sueur elle rouilleront rapidement et tacheront systématiquement toutes les fringues.
J’ai trouvé celle là en Thailande. C’est une “ceinture tactique” pour les gens qui jouent au bidasse. Bon elle fait 7 tonnes 2 mais s’ajuste facilement et avec son scratch, ne se desserre pas.
Les limites
Hauteur limitées
La taille de la sacoche est limité. Si elle est trop large elle va limiter le mouvement du levé de genou et elle est trop haute le bas de la saccoche viendra frotter sur l’entre-jambe, c’est pas franchement agréable. Pour mon gabarit, a condition d’avoir une ceinture bien large de type ci-dessus, 20cm Semble être la limite de la hauteur acceptable.
Attention à la sueur!
C’est le dernier point que j’aborderais et sans doute le plus important car les conséquences sont aussi sérieuses qu’insidieuses. La sueur est devenu un problème lors de notre traversée de l’asie du sud-est où l’humidité régnant sous ces latitudes vous fait suez comme une loutre dans un bain turc. Et c’est encore pire lorsqu’on évolue sous les denses canopées des forêts primaires où là, la chemise est littéralement détrempé de sueur du matin ou soir et ce pendant des jours.
Comme vous le savez la sueur est fortement chargé en sel et le sel n’est pas vraiment l’ami de l’électronique. Nos premières vrai traversées de jungle coïncidaient avec l’arrivée dans notre équipement du 5D Mark III, une caméra semi-professionnel, donc très cher et normalement faite pour précisément affronté ces conditions, son boîtier étant estampillé “tropicalisé”.
N’ayant jamais eu de problème avec mon ancien appareil qui était 3 fois moins cher que celui la, je pensais naïvement que cette bête de technologie “tropicalisé” serait à l’épreuve de tout. J’ai vite déchanté quand après 3 mois de marche à peine des petites boursouflures sont apparus sur le boîtier l’appareil.
Il s’avère que le boîtier du 5D est un alliage de magnésium, un alliage léger qui à l’avantage d’être léger mais ayant une faible résistance à la corrosion. 3 mois de tropique avait donc suffit à entamé son intégrité.
Je contact Canon pour un passage en garantie, confiant sur le faite qu’un appareil à ce prix là montrant des signes de fatigue seulement après 3 mois d’utilisation sera pris en charge. La réponse de Canon est sans appel et à la limite du comique:
“Nous accusons réception de votre courriel relatif à votre boitier 5D mark III et vous confirmons que le boîtier EOS 5D Mark III n’est pas un produit étanche.”
Puis ils me réfèrent aux précautions d’emploi du manuel. Précautions d’emploi qui sont les même mot pour mot que celles de leur APN premier prix!
Alors heureusement pour nous, l’équipe super pro de Purnima Digital a bien voulu prendre à leurs charges les quelques 250€ de la réparation et j’ai été sidéré de voir les photos de l’intérieur du boîtier que leur technicien nous à envoyé. Bref la tropicalisation c’est juste du blabla commercial et le K20D de pentax, d’une fraction du prix du 5D, semble être plus résistant que le fleuron de Canon.
Solution au problème
J’ai tiré les conséquences de cette mésaventure et j’ai donc cousu une membrane de tissu imperméable ( un tissu de remplacement de siège de bagnole où selle de scooter) qui passe entre moi et la sacoche pour empêcher la sueur de l’imprégner. Je la lave également plus régulièrement pour être sûre d’éliminer toutes traces de sel résiduelles.