L’alcool: un (gros) problème au Kazakhstan
Sans doutes un héritage de l’époque soviétique, la consommation d’alcool est très répandue au Kazakhstan. Ce la semble poser certains problèmes d’alcoolisme qui semblent parfois tabou. Nous avons été confronte à quelques reprises a des situations délicates, principalement le long de la voie ferrée entre la ville d’Emba et la ville d’Aral. D’après ce que nous avons pu constate, la vodka (il s’agit de l’alcool fort le plus populaire) est incroyablement bon marche, pouvant atteindre 400 tengue le litre (à peu près deux euros) et est disponible absolument partout. Si il arrive qu’un village soit dépourvu d’épicerie il y aura par contre toujours une maison qui vend cigarettes et vodka.
Le problème est accentué par la façon dont les gens boivent. Les verres doivent se boire ici d’une traite et s’enchainer les uns aux autres à un rythme soutenu. Il est donc très rare qu’une bouteille dure plus d’une heure et lorsqu’une bouteille est vide, elle est souvent remplacée par une pleine. Il va de soit que les effet s’en ressente forcement au bout d’un moment.
Malheureusement la mauvaise influance russe alliée au passé tribal encore trés présent dans la culture Kazakh avec en tête la tribu “Abay” spécialisé dans l’art de la guerre, font que le Kazakh éméché est parfois d’humeur bagareuse. Il nous est donc arrivé de croisé des personnes sans inhibition venir nous adresser un discours dont nous ne comprenons bien souvent pas grand chose hors mis son caractère inquiétant et belliqueux. Il convient donc de resté calme, diplomate et de jouer au demeuré qui ne comprend pas le russe.
Ne comptez pas trop sur l’assistance des kazakhs sobres pour arranger la situation entre vous et un ivrogne. Sans doutes savent ils trop bien comment cela peut dégénérer et tentent au mieux de timides manoeuvres diplomatique à base de blague ou préfèrent simplement s’esquiver plutôt que de risquer de se prendre un mauvais coup.
Les parades que nous avons trouve a cela sont sont les suivante :
- entrer dans les agglomérations de préférence le matin.
- si vous devez passez la nuit dans une petite ville, essayez de vous rapprocher des mosquées. Vous y trouverez des fidèles parfaitement sobres, certes un peu prosélytes mais vous aurez au moins la satisfaction de passer une nuit en sécurité.
- N’hésitez pas à dire que vous ne buvez pas. Ce ne sera pas perçu comme une offense et vous ne vous retrouverez pas dans une situation inconfortable susceptible de dégénérer d’un moment à l’autre.
- Cherchez la présence des femmes et des enfants. Leur simple présence joue un rôle indéniable de frein à la consommation d’alcool.