Les transports au Kazakhstan: une affaire de patience
Même si, comme nous, vous souhaitez voyager par vos propres moyens à travers le Kazakhstan, que ce soit à pied, à vélo ou autre, vous devrez veiller à vous enregistrer régulièrement dans les différents bureaux d’immigration. Et pour cela, il va vous falloir vous rendre dans ce qu’on pourrait appeler les chef lieux de rayon au moyens des transports à votre disposition.
Le train: Bien qu’ils ne soient pas particulièrement rapides (environ 50 km/h), les trains kazakhs desservent la plupart des grosses villes du pays. Toutefois, comme il n’y a pas un très grand quadrillage du territoire par les lignes de chemin de fer, il peut arriver que pour les grandes traversés le voyage en train dure plusieurs jours, d’autant plus que beaucoup de localités sont desservies en route, ce qui fait considérablement chuter la vitesse moyenne de ce moyen de transport.
Un train plus rapide de conception européenne existe entre Almaty et Astana. Il est environ deux fois plus rapide qu’un train classique, mais le prix des billet est plus élevé, bien entendu.
Le bus: Ils sont souvent très vieux, et ne répondraient pas à la moitié des exigences de sécurité imposées en Europe. Comptez environ 1000 tengues pour 100 km de trajet et, suivant l’état des routes, ils peuvent atteindre une vitesse moyenne correcte de 80 km/h avec assez peu d’escales intermédiaires, ce qui fait généralement gagner du temps par rapport aux train
Le taxi: Trés répandus, les taxi ici partent lorsqu’ils sont pleins pour effectuer de grandes distances. Le prix n’est pas clairement établi, il n’y a pas de compteur ni même de moyen physique de distinguer un taxi d’une voiture classique. Du coup, tout le monde peut s’improviser taxi et le prix de la course est à négocier au moment de monter dans le véhicule. C’est sans doutes plus rapide que les autres moyens de transport, mais aussi un peu plus risque compte tenu de l’état global des routes, du niveau de délabrement de certains véhicules (beaucoup n’ont pas de ceintures de sécurité) et la consommation d’alcool répandu, même chez les automobilistes.